Bonjour à toi, je m'appelle Petyr Baelish, mais tu peux aussi m'appeler Littlefinger. J'ai 15 ans. Dans la vie je suis hétérosexuel et actuellement dans un triangle amoureux. On me dit souvent que je ressemble à Curtis Worell, et surtout je suis issu de Game of Thrones (pré série).

Il y a des années, en pleine rébellion Feunoyr, un homme de Braavos débarqua à Westeros via une petite péninsule, à l'est du Val d'Aryn. Accompagné de trois autres bout de terre ayant cette même forme allongée, on appelait cette région les doigts. Le braaviens était un mercenaire venu juré fidélité à l'une des plus vielle maison noble de la région. Les Corbray. Son fils devint chevalier et erra des années dans le royaume à la recherche de causes lui semblant justes. Puis, les dragons finirent par anoblir son petit fils, comme pour le remercier de ses prouesses. Ils lui donnèrent alors un fief, à l'endroit même où son ancêtre avait débarqué des années plus tôt. Une terre pauvre, où l'on ne pouvait rien faire pousser. Là où seuls quelques dizaines de moutons avaient élu domicile. On y construisit une tour en silex, à des années de la richesse des nombreux château du royaume. En l'absence de fenêtre, le jour peinait à y pénétrer à travers des archères. Il n'y avait qu'une pièce par étage. Une cuisine, une salle, et une chambre.
C'est dans cette chambre que j'ai vu le jour en l'an 266. Ma mère, Alayne, avait beau n'être qu'une fille du commun, elle préféra me mettre dans les bras d'une nourrice. Oisel s'occupa de mon éducation pendant les premières années de ma vie.
J’apprenais à compter les moutons. J’apprenais à tondre les moutons. J'apprenais à nourrir les moutons. J'apprenais à traire les brebis. Toute ma petite enfance a reposée sur ces bêtes. Elles étaient l'unique richesse de mes parents. Même leur terre refusait de leur offrir autre chose qu'une herbe sèche et quelques pousses de menthe.

Alors quand je m'ennuyais, j'allais souvent me placer tout au bout de la péninsule et je regardais l'immense étendu d'eau s'étalant devant moi. Et je rêvais. Je rêvais d'aventures. Je pensais à ces voyages que mes ancêtres avaient faits. Un soir, mon père vint me retrouver et d'une petite voix un peu timide je lui demandais ce que je deviendrais quand je serais plus grand. Devrais-je rester ici pour toujours ? Il fronça alors les yeux et je cru l'espace d'un instant qu'il allait me frapper. Mais au lieu de cela il décida de m'emmener en voyage. Ce n'était qu'à quelques lieux de notre fief, mais je vécu cela comme une aventure extraordinaire. Nous arrivâmes près d'une grotte à l'odeur pestilentielle où un homme nous attendait. Son visage entièrement dissimulé sous une large capuche, il me toucha avant de déclarer d'une voix effrayante que j'allais devenir un grand homme. Je ne comprenais pas vraiment. Mais mon père le cru.

De retour chez nous, mon père raconta ce qui c'était passé. C'est la première fois que j'entendais mes parents se disputer. Père voulait m'envoyer chez un vieil ami, un certain Hoster. Mère disait que je n'aurais pas ma place chez ces gens. Qu'elle voulait me garder auprès d'elle. Le lendemain, en voyant ma mère en pleur et un simple baluchon contenant mes affaires je devinais que mon père avait gagné.

Ils m’accompagnèrent tous les deux sur les routes du royaume. Nous n'avions qu'une petite chariole tirée par une vieille mule à moitié aveugle. Le voyage dura des semaines et ils m'expliquèrent que j'allais passer quelques temps chez l'un des seigneurs les plus puissants du royaume tout entier. Je recevrais une éducation semblable à celle de ses propres enfants et je devais m'en montrer digne. Et c'est ainsi que je devins le pupille de lord Hoster Tully.

Le seigneur et sa femme, lady Minisa avaient trois enfants. Catelyn,  de deux ans mon ainée. Lysa, la cadette qui partageait mon age. Et Edmure, le petit héritier quatre ans plus jeune. Si pendant les premières semaines j'étais un peu craintif, je finis par m'intégrer à cette famille. Les filles devinrent les sœurs que je n'avais jamais eu et Edmure, mon frère. C'est lui qui me donna le sobriquet de Littlefinger, en raison de ma carrure et ma région d'origine. Certains auraient pu s'en vexer. Mais j'en riais. J'étais heureux à leur cotés. Il s'averra également que j'étais bon élève. Le mestre du château alla même jusqu'à prononcer le mot « impressionnant » quand je parvins à lui faire comprendre que sa façon de compter n'était pas la bonne. J'étais doué avec les chiffres. Plus malin que les trois enfants Tully réunis.

Puis, sans prévenir, des sentiments  finirent par arriver dans nos vies. Cat n'était plus comme une sœur pour moi. J'étais tombé amoureux d'elle. Mais malgré quelques œillades complices et de timides baiser volés derrière une charmille, je comprenais bien vite que c'était de Brandon Stark qu'elle était amoureuse. On l'avait fiancé à l'héritier de Winterfell quand j'avais à peine dix ans et dès lors, j'avais voué une haine farouche envers cet homme que je ne connassais pas. Qui était-il pour me prendre Cat ? Qu'avait-on bien plus raconter à cette dernière pour qu'elle tombe sous son charme ? Il n'était qu'un froid seigneur venu du Nord !

Lysa tomba amoureuse de moi à l'époque où je tombais amoureux de sa sœur. J'avais beau avoir de l'affection pour elle, je n'arrivais pas à l'aimer de cette manière. Non. Cet amour je le réservais à Cat. Un soir, alors que des bannerets de lord Tully se trouvaient au château, nous dansâmes et nous bûmes plus que raison. Je tentais d'embrasser Cat, mais elle refusa de se donner à moi. Alors, c'est finalement à Lysa que j'offris ma virginité cette nuit là. Mais j'étais si ivre que j'étais persuadé d'être dans les bras de sa sœur et c'est « Cat » que je hurlais pendant nos ébats.
Dernièrement, j'ai appris que lord Brandon se dirigeait vers Vivesaigues pour voir Cat. Mais j'ai décidé de ne pas le laisser faire. Peu m'importe qu'il soit un chevalier bien plus grand que moi ! Je suis prêt à le combattre.

Physique :

A force de mâchouiller sans cesse des feuilles de menthe, j'ai une odeur très mentholée. Je porte plutôt bien mon sobriquet. Je suis petit et maigre. Sans mon œil pétillant de malice on pourrait presque me croire malade. J'aime porter de jolies tenues que lord Hoster m'offre quand il juge que je le mérite. Je fais en effet très attention à mon apparence physique.
A mon col, une broche représentant un oiseau moqueur ne me quitte jamais. Je trouve que cet oiseau me ressemble. Car je me moque bien de ce que les autres pensent de moi. Je sais qu'un jour, je deviendrais un grand homme. L'ermite dans la grotte puante l'a promis !

De l'autre côté de l'écran ~

Voir Steve